Pour nous, « the city » ou « SF » est le paradis sur terre. Le son de la ville nous fait vibrer et l'activité continuelle nous rappelle combien le temps est précieux et qu'il faut profiter de chaque instant de notre existence. Nous nous croyons parfois invincibles et c'est pourquoi certains d'entre nous fêtent à n'en plus finir. Il ne faut pas oublier ceux qui se procurent de la drogue aussi facilement qu'un sachet de thé. Précisons que la ville contient également ses recoins non fréquentables. San Fransisco, c'est un peu comme le lieu de bataille continuel entre le bien et le mal. D'un côté, nous avons les misérables dépravés et de l'autre, les gens ordinaires, qui font un métier qui les passionne et qui tentent simplement de se créer une place dans ce monde un peu trop grand pour eux. Si nous avons choisi cette ville, c'est que nous nous sentons en vie et prêt à affronter les plus grands défis possibles. Nous n'avons pas peur de souffrir pour obtenir ensuite le bonheur, ou de verser quelques larmes si cela nous permettra de vivre le grand amour. Nous y croyons. Les couleurs de l'arc-en-ciel défilent dans l'un de nos quartiers, les hippies sont de retour dans un autre. Nous n'avons pas peur d'être simplement qui nous sommes. La cité près de la Baie est prête à vous ouvrir ses portes.

Personne n’est apte à mettre un visage sur l’être qui pourrait être défini comme « le parfait québécois ». Non, ce n’est pas l’homme bedonnant assis dans son fauteuil « Lazy Boy » tout l’été à manger son gros sac de chips Yum-yum, à boire sa Labatt 50, parce qu’il fait trop chaud, regardant les Expos jouer comme des pieds… Non ! Quel cliché ! Un Québécois, n’est ni une personne de souche, né dans ce peuple méconnu, ni un immigrant, né dans un pays inconnu… Un Québécois n’a ni âge parfaite, ni sexe, ni provenance ; il peut venir d’Abitibi, comme de la planète Mars… on s’en balance ! Il n’y a pas de mode d’emploi pour définir un citoyen du Québec. Un Québécois réel se doit de parler français… d’être attacher au Québec… de connaître la base de notre pathétique histoire, d’être fier de dire « Je suis Québécois » (identité) et de chanter « Nous sommes Québécois » (solidarité). Sans farce, un Québécois, même s’il est jaune, blanc, rouge ou noir, doit commencer par être fier de ces racines et de vouloir être libre de sa propre destinée…

Nous, les résidents locaux nous distinguons par nos traits de caractères tels que la sentimentalité et la nervosité, toutefois, dans les situations de responsabilité, nous pouvons montrer de la tolérance et facilement résoudre tout conflit. Nous sommes des gens très gais, aucun week-end ici ne peut se passer de festivals folkloriques et de fêtes. Le dimanche sur les places principales ont lieu des représentations intéressantes musicales et théâtrales, et pendant les célébrations nationales nous décorons minutieusement les rues de guirlandes de fleurs et de belles affiches. Nous sommes aussi très superstitieux et avons un véritable sens de la communauté, nous détestons la solitude ! Enfin, nous aimons la tranquillité et nous n'avons pas peur d’éventuels vols, ni d’actes de violences. Il n’est pas rare de voir les étalages des épiceries ou les chaises des terrasses des restaurants trainer toute la nuit à l’extérieur, sans que cela inquiète leurs propriétaires. Bienvenue chez Hercule !

Constamment à nos affaires, autant au niveau professionnel que personnel, nous aimons que les choses soient calculées. Nous avons connu les vieilles années et c'est pourquoi la ville allie vieux bâtiments et bâtiments ultra modernes. Nous sommes axés sur la technologie et peu d'entre nous osent sortir sans leur blackberry personnel. La ville bouge au rythme des hommes et femmes en veston-cravate qui, comme à chaque jour, jouent leurs rôles de fonctionnaires. Les étudiants, quant à eux, dévergondés plus que jamais et profitant de leur jeunesse, utilisent toutes les raisons possibles pour fêter. Ils sortent vers 10h et reviennent chez eux dans les alentours de 5h du matin. Il faut dire qu'il faut être plutôt préparé pour sortir dans une ville comme Zürich. Ici, facile de se procurer une pilule miracle ou quelque chose à sniffer en vitesse. Les drogenverkäufer sont omniprésents. Nous aimons dépenser toutes nos économies dans la dernière paire de chaussure Armani et dans le meilleur restaurant cinq étoiles de l'endroit. Nous travaillons pour dépenser, nous dépensons puis nous retravaillons. Cercle vicieux les amis !